Leadership en économie circulaire Canada (CELC) | Consortium canadien des textiles circulaires

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Parlez-nous un peu de votre organisation et de votre rôle au sein de celle-ci. 

Je m’appelle Paul Shorthouse, je suis directeur général de Circular Economy Leadership Canada (CELC). Le CELC s’efforce de créer les connaissances, les réseaux et les possibilités qui accélèrent l’innovation circulaire dans l’économie canadienne. Nous nous efforçons de tirer parti de notre réseau de plus de 65 organisations partenaires à travers le pays en fournissant des recherches et un leadership éclairé, une expertise technique et des plateformes de collaboration pour accélérer le changement systémique. 

Le CELC fait partie d’une famille élargie d’organismes sous l’égide de Generate Canada, un organisme sans but lucratif axé sur la promotion d’une économie forte et inclusive qui prospère dans les limites de la nature.  

Quelles initiatives de circularité votre organisation entreprend-elle actuellement? 

Nous nous concentrons sur trois domaines stratégiques au CELC. Nous travaillons sur la mobilisation de l’écosystème; réunir toutes les parties prenantes et créer les réseaux nécessaires pour faire progresser l’économie circulaire. Nous le faisons par le biais de nos événements, dont le Sommet canadien sur l’économie circulaire (CCES). Nous nous concentrons également sur les catalyseurs essentiels qui peuvent soutenir les transitions vers l’économie circulaire au Canada, y compris la création de plateformes de collaboration, l’information, les données et les normes qui peuvent améliorer l’accès à de bonnes informations pour la prise de décisions, et nous travaillons sur le financement et l’investissement avec le secteur financier pour soutenir le flux de capitaux vers les entreprises de l’économie circulaire. projets et infrastructures, ainsi que sur les politiques de soutien, en collaboration avec tous les ordres de gouvernement dans le cadre de notre incubateur de gouvernement à gouvernement.

Nous entreprenons également des travaux stratégiques dans un petit nombre de secteurs à forte intensité de ressources, notamment dans l’agroalimentaire et les minéraux critiques, et nous dirigeons le sujet de la construction avec un nouveau centre d’innovation en construction qui cherche à intégrer des pratiques circulaires dans le secteur de l’immobilier de la construction ici au Canada. 

Pourquoi avez-vous rejoint le Consortium canadien des textiles circulaires (CCTC)? 

Nous sommes essentiellement un réseau de réseaux, et nous contribuons à jouer un rôle d’amplification et de pont à l’échelle nationale et internationale en ce qui concerne l’avancement de l’économie circulaire. Ainsi, bien que nous nous concentrions au CELC sur la direction de projets et travaillions dans un certain nombre de domaines du secteur des ressources, nous tenons également à soutenir des groupes qui sont à l’avant-garde dans d’autres domaines, tels que Fashion Takes Action (FTA) et le CCTC, plutôt que de travailler à la concurrence ou à la duplication des efforts, et nous reconnaissons qu’il y a un énorme besoin de lutter contre le gaspillage et la pollution dans l’industrie textile, mais aussi une énorme occasion d’intégrer des stratégies de circularité et pratiques. 

Nous jouons donc un rôle de soutien plus important avec l’ALE et le CCTC, notamment en tirant parti de nos réseaux dans des domaines comme le gouvernement et les décideurs, mais aussi avec la communauté des finances, des investisseurs et d’autres parties prenantes que nous pouvons aider à amener à la table. 

Sur quels projets travaillez-vous au sein du CCTC?

À ce jour, nous avons appuyé quelques groupes de travail du CCTC, en particulier ceux liés à l’élaboration de politiques et de normes, ainsi qu’à l’identification de possibilités de financement et d’investisseurs. Mais je pense que le plus grand projet sur lequel nous travaillons actuellement avec le CCTC est le Sommet canadien sur l’économie circulaire, où nous avons uni nos forces à celles de Fashion takes Action alors qu’ils accueillent le Textiles and Apparel Track, sous l’égide de notre grande conférence nationale qui aura lieu à Montréal du 15 au 17 avril. Cet événement réunira au sommet plus de 900 intervenants et délégués de partout au Canada de tous les secteurs et de tous les types d’organisations pour participer à plus de 40 séances et ateliers interactifs différents. Nous avons 140 conférenciers ou plus, et nous organisons un certain nombre de visites d’une demi-journée, dont l’une se rendra au Cirque du Soleil et verra le département des costumes, qui a été organisé par La mode prend de l’action. 

Donc, à notre avis, cette importante réunion de dirigeants de l’industrie et du gouvernement ne pourrait vraiment pas arriver à un meilleur moment compte tenu des problèmes actuels liés à la chaîne d’approvisionnement et au commerce avec nos voisins du Sud. Cet événement offre vraiment une énorme occasion de nous réunir alors que nous repensons nos chaînes d’approvisionnement et établissons de nouveaux partenariats canadiens, et explorons le potentiel d’approches plus résilientes, locales et circulaires. 

Qu’aimeriez-vous retenir sur l’avenir de la circularité dans le domaine de la mode et du textile? 

L’entrepreneuriat et l’innovation que nous voyons actuellement au Canada axés sur le modèle linéaire actuel pour le textile et la mode sont vraiment inspirants pour moi. Nous voyons tellement d’innovations importantes dans l’espace canadien et nous devons vraiment soutenir ces innovateurs en matière de politiques, d’investissements dans l’infrastructure et de possibilités de collaboration. 

Et vraiment, ce n’est qu’en ayant des conversations difficiles qui ont lieu au sein de nos plateformes multipartites comme le CCTC et le CELC, ainsi que par des événements où nous pouvons rassembler les gens comme le Sommet canadien sur l’économie circulaire, où des relations plus profondes peuvent être établies, une plus grande confiance peut être établie, et vraiment une volonté de travailler ensemble pour innover et résoudre certains de nos problèmes les plus pervers. 

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